« Style parasitaire »

Troisième étage/ Support: Mur - Fenetre/ Peinture aérosole/ 2006

« Cette façade était encore totalement vierge quand nous avons peint dessus. J’ai appelé ce style à base de flèches, le « style parasitaire », car elles ne sont pas figées dans un sens. Elles amènent ton regard à aller dans toutes les directions. J’avais vraiment cette envie de les faire passer par-dessus tous les reliefs et tous les supports. Qu’elles ne soient pas statiques. Qu’elles se baladent partout. Contrairement aux peintures que j’ai réalisées sur les autres coursives et que je ne trouve pas terrible aujourd’hui, c’est à ce moment là que j’ai compris que ce style fonctionnait quand je le réalisais à base de flèches plutôt qu’avec d’autres motifs. »

Lek

Lek débute le graffiti à la fin des années 1980. Novateur et pionnier de l'Urbex, discipline qui consiste à chercher des lieux abandonnés à exploiter, il développe une esthétique abstraite et architecturale qui lui vaut la reconnaissance de ses pairs. En 2010, il s'attèle durant plus d’un an à son projet le plus ambitieux : « Mausolée », une résidence artistique sauvage dans un supermarché abandonné du nord de Paris. Il co-organise ensuite la première exposition collective de Graffiti du palais de Tokyo et participe à de nombreux projets tel que la Tour Paris13. C’est un des premiers graffeurs à avoir peint dans les bâtiments de Pantin.

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